«Au lendemain des journées du patrimoine, c’est un peu du patrimoine rochelais qui disparaît avec la vente au Groupe financier «Frères Blanc» du restaurant «André» acteur depuis 1947 de la vie locale», indique Antoine Majou Président de l’UMIH 17. «Cet établissement est bien plus qu’un restaurant pour beaucoup de Rochelais. En effet, c’est un lieu de rencontres et un carrefour relationnel.»
Créé en 1947 par Georges Bourdin, le restaurant était resté dans le giron de la famille Bourdin jusqu’à cette vente. «Cette dernière illustre à bien des égards, la difficulté de transmettre son entreprise. Beaucoup de patrons ont du mal à transmettre leur entreprise à leurs enfants, parce que c’est trop gros et trop compliqué. Si l’on prend le cas d’André, il y avait quand même deux enfants qui travaillaient dans l’affaire. Aujourd’hui, il n’y a souvent que les grands groupes qui peuvent reprendre les affaires d’importance. Il faudrait simplifier et aider les transmissions et il faut également inciter les patrons à transmettre très en amont une partie du capital.» A noter que le 28 septembre dernier, cinq salariés ont reçu la médaille d’argent pour leur 20 années d’ancienneté au sein de l’établissement. Il s’agit de Lucie Auger Toumire (secrétaire de direction), de Catherine Bourdin (co-directrice), de Michel Cereci, de Pascal Giraud (cuisinier) et de Jean-Luc Michel (serveur). «En ce qui concerne la conjoncture, juillet a été assez catastrophique, mais