Industrie Hôtelière

Au secours des hôtels

Le 21 mai, une soixantaine d’élus locaux ont répondu présent à l’appel du syndicat qui les conviait à une réunion de sensibilisation à ce qui pourrait faire du Cher un département sinistré en termes d’hébergement. « 25 % des hôtels sont en avis défavorable. En ville, une quarantaine d’hôtels sont dans cette situation », souligne Norbert Nicola, Président du Cher. « L’objectif que nous poursuivons depuis deux ans est d’obtenir des assouplissements. De rendre l’avis des commissions de sécurité simplement consultatif tout en gardant la possibilité pour les maires de faire fermer les établissements non conformes. Pour l’instant, le préfet s’y oppose. D’ores et déjà, nous avons obtenu l’appui des pompiers et de la Préfecture pour que soient accordées des échéances de cinq ans aux établissements qui ont des dérogations. Les commissions de sécurité proposeront un échéancier avec des priorités de travaux à effectuer, la première étant la détection. » L’investissement considéré représente au bas mot 5 000 euros et souvent plutôt 10 000, ce qui est considérable pour un hôtel en campagne avec seulement cinq ou six chambres.

Chère taxe

Parallèlement, l’Umih 18 s’est engagée dans un bras de fer avec la commune de Bourges et des communes des environs qui ont instauré une taxe de séjour et l’ont fait entrer en application presque immédiatement après l’avoir votée. « Or, le Législateur conseille de divulguer la décision de percevoir une taxe de séjour avant le 1er juillet de l’année précédant celle

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