Industrie Hôtelière

Béatrice Charpaud «couve» l’Umih 80

Voilà 31 ans, le 15 avril 1975, Béatrice Charpaud franchissait pour la première fois la porte des locaux de l’UMIH 80 au 133 rue Jules Barni dans le centre-ville de la capitale picarde. Elle avait 22 ans, une formation de secrétariat en poche. Depuis, elle n’a pas quitté le syndicat qui, sur la recommandation d’une de ses amies auprès du trésorier de l’époque, lui avait fait confiance en lui proposant une période d’essai.

Davantage de services

«Elle s’est bien passée, explique-t-elle sans chercher à se mettre en avant, j’y suis encore ! Je n’avais pourtant aucune connaissance juridique, sociale, fiscale. Tout cela, je l’ai appris ici sur le terrain.»

Et d’égrainer quelques souvenirs : «A l’époque, le travail était plus allégé, les prix étaient réglementés (ils sont été totalement libérés en avril 1986), les professionnels étaient davantage syndiqués, presque par obligation pour avoir des renseignements sur les boissons pilotes, pour disposer des affiches obligatoires. Le ministère accordait 5 centimes sur le café, les bières… Aujourd’hui, les prix sont libres, mais pour autant la profession ne se porte pas mieux.

A l’époque, l’UMIH 80 comptait 900 adhérents, poursuit-elle, aujourd’hui, bon an mal an, ils sont 300, un chiffre stable depuis cinq ans. Pour autant, j’ai beaucoup plus de

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