L’engagement pour défendre ses idées est nécessaire pour tenter d’éviter de subir et apporter sa contribution, même modeste, à des causes qui nous semblent justes.
Chacun d’entre nous peut se sentir victime, mais geindre dans son coin est stérile. Il faut bouger.
Bouger : voilà un problème de la société française bloquée dans ses archaïsmes d’Ancien Régime où il est urgent de ne rien faire. Les intérêts personnels priment souvent sur l’intérêt collectif. Notre secteur d’activité ne fait, malheureusement, pas exception à cette règle. La formation, ressource indispensable pour les Organisations Professionnelles, a perverti de nombreux « syndicalistes » qui ont eu par ce biais la possibilité d’entamer une nouvelle carrière moins contraignante et plus rémunératrice que leur propre entreprise.
Bouger : parce que le monde change très vite et qu’aujourd’hui il est stupéfiant de constater que les Commissions professionnelles consultatives (CPC), dont la nôtre, la 17e CPC – Tourisme, hôtellerie, restauration –, qui sont directement en charge de l’élaboration des programmes et des diplômes et donnent un avis sur la création, l’actualisation ou la suppression des diplômes de l’enseignement technologique et professionnel, du CAP au BTS peuvent mettre 3 ans pour un diplôme et un référentiel en décalage avec la réalité du jour ou bien, pour un texte abouti tellement trituré en raison d’intérêts divergents qu’il perd tout son sens. Nous participons à ces commissions, et il serait certainement temps d’arrêter de cautionner par notre présence un tel