Industrie Hôtelière

Chambres d’hôtes : «Une situation grave et aberrante !»

Dénonçant avec vigueur la concurrence déloyale du paracommercialisme subie par les CHRD, Jean-François Sérazin, Président de l’UMIH 56, avait invité le Préfet du Morbihan, lors de son AG, qui se tenait le 12 mars dernier, à la Chambre de Commerce de Vannes. Représenté par son directeur de cabinet, M. Cyril Alavoine, celui-ci n’a pas manqué de répondre aux interpellations.

«Je suis venu vous écouter. Je vous ai bien entendu, ainsi que les quelques petites piques et provocations, mais c’était le but du jeu. Vous trouvez les contrôles de l’Etat trop tatillons parfois ou alors trop laxistes, sur des sujets comme le paracommercialisme et les chambres d’hôtes.» Invité à clore l’assemblée générale de l’UMIH 56, Cyril Alavoine revenait sur deux points particulièrement développés par Jean-François Sérazin.

«Je suis ravi de pouvoir travailler avec vous, professionnels importants à de multiples égards. Je le ferai avec pragmatisme. Je m’attends d’ailleurs à un certain embouteillage au registre du commerce lorsque le décret d’application, sur l’enregistrement des chambres d’hôtes, va sortir. Nous allons avoir du travail en matière de contrôle. Je m’en réjouis.» Une promesse à laquelle n’était pas insensible le Président de l’UMIH 56, dont les calculs soulignaient une «situation aberrante et grave. S’il n’existait, en France, ne serait-ce que 50 000 chambres d’hôtes, dont la moitié ne serait pas déclarées, cela donne, à la louche, 150

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