EDITO
Amis restaurateurs, c’est enfin votre tour. Quelques années après vos confrères hôteliers, voici le temps venu des intermédiaires de réservation en restauration. Mettez en ligne vos disponibilités, vos menus, quelques photos et le tour est joué. Vous voilà dotés d’une vitrine ouverte au public, une vraie démarche commerciale, sans connaissance particulière d’Internet ou de la gestion d’un site. Quel soulagement, enfin un vrai outil marketing pour les restaurateurs !
Ah oui, j’oubliais cependant, « webmarketing » n’est pas synonyme de philanthropie. Tout travail mérite salaire me direz-vous, donc une commission pour chaque client envoyé n’est pas illogique. Mais voyons un peu plus loin. Ce même client venu une fois en réservant sur lacuillere.com, avec un tarif qui aura été négocié « à la louche », recherchera avant tout le meilleur prix, quel que soit l’établissement répondant à ce critère, donc une fidélisation d’autant plus difficile à réaliser. Quand bien même il souhaiterait revenir à votre table, prendra-t-il le téléphone ou repassera-t-il par lacuillere.com, lequel amputera la note d’une commission « fixe-mais-qui-pourrait-augmenter » ? Et ce client, est-il un client de votre restaurant ou un client du site en question ? Vous organisez une soirée à thème, sur l’œnologie par exemple, pouvez-vous recontacter ce client grand amateur de vin venu la semaine dernière par lacuillere.com ? Non. Les dérives arrivent doucement mais sûrement, des mises à jour modifiant les termes du contrat initial, des nouveautés qui