L’expert-comptable a-t-il d’autres compétences que d’aligner des chiffres ?
Si traditionnellement, l’expert-comptable aligne les chiffres d’une entreprise, il devient de plus en plus pour celle-ci, un véritable partenaire d’aide à la décision. Il ne faut surtout pas hésiter à solliciter ses compétences et à le rentabiliser. Mais mieux vaut être averti : ses erreurs et ses irrégularités n’exonèrent pas pour autant le chef d’entreprise, surtout vis-à-vis de l’administration fiscale. Seul ce dernier sera sanctionné, même si la faute n’est pas manifestement de son fait. Néanmoins, cela ne l’empêche pas d’engager une action en responsabilité professionnelle !
Quels sont ses devoirs et ses obligations ?
Le premier devoir de l’expert-comptable est celui de l’efficacité. Cela implique une véritable compétence. Bien entendu, il est censé connaître et respecter les lois, ainsi que toutes les règles et normes de son métier, et ses usages particuliers, y compris d’origine déontologiques. Leur méconnaissance et les erreurs d’appréciation constituent alors une faute. De même, l’esprit d’initiative figure souvent dans la panopolie de l’efficacité de l’expert-comptable. Il n’est pas uniquement un simple scribe. Il doit aussi transcrire, de manière réfléchie, les données qui lui sont communiquées.
Est-il tenu à une obligation de conseil ?
L’obligation de conseil fait partie intégrante des prestations de l’expert-comptable. Il manque à son obligation s’il n’informe pas son client des nouveaux textes et des avantages qu’il pourrait en retirer. Il est intéressant de savoir qu’une cour d’appel a condamné un expert-comptable pour