Qu’entend-on exactement par «amortissement» ?
Déductible des résultats de l’entreprise, on peut comprendre l’importance du poste «amortissement» tant pour le gestionnaire que pour le fisc … pour des raisons, bien entendu, différentes. C’est dire aussi, la rigueur des contrôles fiscaux ! En fait, l’amortissement est un déduction opérée sur les résultats de l’entreprise, en vue de constater et de compenser la dépréciation d’un élément d’actif. Il correspond à une diminution de valeur subie en raison de la vétusté ou de l’usure.
Comment distinguer l’amortissement pour dépréciation et l’amortissement dérogatoire ?
Le Plan Comptable Général (PCG) distingue deux catégories d’amortissements : l’amortissement pour dépréciation (ou amortissement technique) et l’amortissement dérogatoire. L’amortissement pour dépréciation est la constatation comptable de la diminution de la valeur d’un élément d’actif en raison de l’usage, du temps, d’un changement technique et de toute autre cause dont les effets sont irréversibles. En pratique, il consiste généralement dans l’étalement de la valeur des biens, sur leur durée probable de vie. En revanche, sont considérés comme dérogatoires, les amortissements ou fractions d’amortissement qui ne correspondant pas à l’objet normal d’un amortissement pour dépréciation et qui, résultant le plus souvent d’avantages accordés par la loi fiscale pour des raisons économiques, sont comptabilisés en vertu de textes particuliers (amortissement exceptionnel).
Quelles sont les méthodes d’amortissement ?
L’entreprise a le choix entre deux modes d’amortissement : l’amortissement linéaire qui est le système normal d’amortissement et l’amortissement dégressif qui est facultatif. L’amortissement linéaire