Le jeudi 17 octobre dernier, les trois secrétaires de l’Umih 57 ont été licenciées de manière express, à leur grande suprise. Elles ont été obligées de quitter immédiatement le bureau en laissant tous leurs dossiers en plan. Les 450 adhérents, quant à eux, ne pouvaient plus joindre leur syndicat !
Les secrétaires racontent au Républicain Lorrain : « Il devait être 15h15, nous étions toutes les trois dans nos locaux de la rue de la Ménandie, quand le président et le vice-président, accompagnés d’un huissier de justice, nous ont remis une lettre stipulant une procédure de licenciement avec mise à pied conservatoire immédiate. On ne connaît pas le motif de licenciement ».
Tout le monde s’est offusqué de cette mesure incompréhensible et notamment l’ancien président Jacques Hitzgès, resté trente ans au service de l’Umih.
Jean François, le président, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet et s’est contenté de dire « qu’elles [les secrétaires] ne sont pas licenciées ».
Les trois salariées, dont deux sont en poste depuis douze ans, sont sous le choc et Véronique Lebrun, secrétaire générale pense qu’il s’agit d’un règlement de comptes : « Il n’y a pas eu d’avertissement, rien. C’est un règlement de comptes avec moi, analyse Véronique Lebrun. Mais pourquoi pénaliser nos 450 adhérents qui attendent des conseils ? » La secrétaire générale et ses deux collègues affirment qu’elles vont entreprendre une action en justice. « On nous a manqué de respect et