En 2013, les restaurants et les hôtels ont connu une augmentation des défaillances de plus 7,2 %. Au-delà de ce chiffre, sans pathos larmoyant, combien de vies bouleversées, d’avenirs incertains et, pour beaucoup, de honte.
Honte de quoi ? D’avoir entrepris ? Il ne faut pas avoir honte quand on a eu ce courage. À l’heure où les élèves de grandes écoles aspirent de plus en plus à intégrer la fonction publique après leurs études, il faut remercier ces repreneurs ou créateurs, nous remercier, de prendre des risques en créant d’abord leur propre emploi et ensuite, en fonction des besoins et de l’évolution, en en créant d’autres.
Le discours étatique imposant des embauches contre des allégements de charges est irrecevable.
Ce qui le serait moins serait de mettre le feu à la montagne de textes contenus dans notre Code du travail. Au lieu de faciliter l’emploi, il le complexifie à l’absurde. L’inertie générée par les procédures nécessaires à une réduction des emplois en cas de la baisse soudaine d’activité fait atterrir dans le mur un grand nombre d’entreprises qui, avec de la souplesse réglementaire, auraient pu l’éviter.
À cela, vous rajoutez les contraintes réglementaires liées à la sécurité ou à l’accessibilité et vous cherchez la trésorerie pour investir dans le qualitatif. Si vous ne la trouvez pas, cette trésorerie ou la confiance d’une banque, votre établissement vieillira et périclitera.
Sous d’autres latitudes, celui qui a essayé, raté et souhaite tenter de nouveau