Industrie Hôtelière

Des contrôles administratifs aux chartes de terrasse

«Le mois de juillet a été difficile», indique Jacques Mestre Président de l’UMIH 34. «Nous avons enregistré une baisse de 30 %. Plus de 60 % des entreprises sont en chute, 12 % sont stables et les autres ont bénéficié d’une croissance. Cela s’explique à la fois par l’effet de la canicule et de la coupe du monde, mais pas seulement. Les gens ont moins d’argent et c’est ce qui explique que nous soyons en baisse depuis 4 ans.» Malgré ces difficultés, les établissements sont toujours autant contrôlés.

«A titre personnel, j’en suis à mon 14ème contrôle fiscal dans ma vie et j’ai déjà eu deux fois cette année l’Inspection du Travail. J’observe qu’ils contrôlent systématiquement les établissements qui ont pignon sur rue. C’est trop facile…»

Autre dossier : les chartes de terrasses. «Nous avons déjà des villes dans le département qui bénéficient de charte de terrasse et nous les avons négociées avec les municipalités. Tout se passe très bien. Par contre, nous avons des problèmes à la Grande-Motte, parce que le maire a mis sur pied une charte de terrasse, sans consulter les professionnels. Or cette charte contient toute une série de points qui ne nous satisfont pas : l’autorisation de terrasse doit être renouvelée tous les ans, seulement 70 % de la terrasse peut être couverte, tout doit être démonté à la fin de la saison, les terrasses doivent être uniformes…»

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