Industrie Hôtelière

Donner plus de flexibilité au contrat saisonnier

«Le projet de loi de finances 2008, qui limite l’aide Sarkozy aux 30 premiers salariés, fait de nous les dindons de la farce», indique Henri Rondes Président de l’UMIH Pyrénées-Orientales. «Nicolas Sarkozy s’était engagé à pérenniser ces aides tant que nous n’aurions pas la TVA et il est aujourd’hui Président de la République… Certaines entreprises n’auront plus droit aux aides, alors qu’elles ont fait elles aussi, un effort sur les salaires et le temps de travail. C’est un marché de dupe. En ce concerne le dispositif sur les heures supplémentaires et complémentaires, le bilan est mitigé. C’est un système qui est compliqué et les gains ne sont pas énormes, ce qui fait qu’un certain nombre de salariés risquent se montrer réticents.» Autre dossier : celui de la saison et des saisonniers. «J’ai participé le 3 octobre dernier aux troisièmes rencontres du tourisme au Palais des rois de Majorque à Perpignan, et j’ai notamment parlé de l’emploi saisonnier et des difficultés du contrat saisonnier. Aujourd’hui, si vous embauchez des saisonniers au 15 juin et s’il n’y a pas de réelle activité avant le 15 juillet, vous ne pouvez pas compenser en les faisant travailler un peu plus au mois d’août ou déborder sur le mois de septembre. Le contrat saisonnier n’est pas très flexible et, dans certains secteurs, comme le thermalisme où les salariés travaillent souvent 8 mois, si le contrat déborde un peu, il peut se transformer en CDI.» A

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