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EDITO

La France a un nouveau président, François Hollande. Notre pays est au plus bas… je l’espère ( ?). Un pays bas se doit de remonter.
Formidable ! La démocratie a parlé. Un pourcentage de votants ne dépassant pas les 100 %, des bulletins ne sortant pas des chaussettes, un résultat digne d’un pays tempéré.
Deux petits couacs pour commencer le quinquennat :
« Je ne prendrais pas de gens qui ont été condamnés » (dixit François Hollande en campagne).
1- Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, condamné en 1997 pour favoritisme à 6 mois de prison avec sursis et 4 600 euros d’amende. Pas d’appel. Les sursis simples sont tous évacués au bout de 5 ans par la réhabilitation judiciaire. Cela ne veut pas dire qu’il n’a jamais été condamné par la justice ou qu’il a été blanchi. Son intégrité n’est pas à mettre en doute ; le financement des partis et des campagnes électorales « autorisait », à l’époque, quelques libéralités avec la loi.
2- Pierre Moscovici avait utilisé la photo de Christophe Perea (un employé municipal pris en rollers lors d’une manifestation sportive), pour la publier dans une brochure électorale, sans le consentement du sujet. Condamné par le TGI à verser 1 220 €.
Je ne suis pas du tout choqué par ces condamnations ; bien hypocrite celui qui peut se vanter d’être plus blanc que blanc en étant autant exposé par de telles fonctions.

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