Philippe Guiffre : Comment voyez vous évoluer la place de l’UMIH dans la société dans les 4 ans qui viennent ?
Roland Bernard et Jean-Robert Chelot : Nous nous sommes exprimés par le passé sur le fait que l’UMIH était un géant aux pieds d’argile. Il conviendra que ce géant se fortifie rapidement au risque d’affronter de fortes turbulences. L’époque que nous traversons doit favoriser le développement d’une structure à l’image de nos ambitions. Une Union apportant à ses satellites régionaux et départementaux ce qu’ils sont en droit d’attendre d’elle. Une décentralisation forte, des élus formés et écoutés. Nous sommes actuellement à la limite de «la fracture syndicale». Tous nos efforts porteront sur ce rééquilibrage pour rester en contact avec la réalité du terrain. C’est à ce prix que l’UMIH s’imposera comme la structure incontournable de l’industrie Hôtelière porte parole d’une profession unie.
PG : Quel doit être le rôle du président de l’UMIH
Roland Bernard et Jean-Robert Chelot : Si le poste de président de l’UMIH a connu ces dernières années une forte médiatisation. Le rôle du président ne doit pas se limiter à courir les plateaux de télévision ou à poser pour les magazines. Il est important et indispensable que les branches retrouvent leurs capacités d’analyses, de réflexions, de propositions, de revendications. Le rôle du président doit être celui de