Alors que les Français, de plus en plus nombreux, souffrent du chômage, de la baisse du pouvoir d’achat, d’une aggravation de la fiscalité… de leur côté les entreprises, industrielles ou commerciales, traversent une crise économique sans précédent. Leurs marges ont fondu comme neige au soleil, leur trésorerie a atteint un niveau historique très bas et leur endettement n’a jamais été aussi élevé. Il n’y a que le Président de la République, son Premier ministre et les membres du gouvernement, pour considérer que « tout va très bien madame la Marquise » quand bien même il y a le feu aux écuries. Les Français ont ainsi sous les yeux, depuis des mois un tableau surréaliste et jamais le décalage n’a été aussi grand entre le monde réel vécu par nos compatriotes et le monde virtuel dans lequel évoluent nos élites politiques. Il n’y a pas de jour où une corporation différente n’arpente le bitume parisien et n’exprime sa révolte face à une réglementation sans cesse plus contraignante et des charges en hausse continuelle. Les chauffeurs de taxis en sont le dernier exemple après l’écotaxe, l’équitaxe, etc…Malheureusement, il est un certain nombre de professions qui souffrent et meurent en silence, faute de pouvoir recourir à des formes de contestation comparable. C’est le cas de l’hôtellerie-restauration et des débits de boissons. L’annonce récente, par la Banque de France, de la disparition l’an dernier de quelque 7 600 établissements est ainsi passée pratiquement inaperçue. C’est