Henri Ronde et son conseil d’administration ont souhaité observer la plus grande neutralité depuis le congrès de Nantes. Cela n’a pas empêché le président de l’Umih 66 d’évoquer « les difficultés à Paris » dans son rapport moral. « Ces encombrements néfastes pour les adhérents ne les empêchent pas de nous faire encore confiance. Mais jusqu’à quand ?» Certains adhérents présents ont proposé que le syndicat des Pyrénées-Atlantiques mettent ses cotisations à l’Umih nationale sous séquestre pour le 1er trimestre. Une idée qu’Henri Ronde rejette pour le moment. « Il n’est de l’intérêt de personne de priver la rue d’Anjou des moyens de fonctionner. Mais si ça perdure, le conseil d’administration devra trancher. »
La responsabilité de l’Etat
Le rapport moral s’est cependant vite recentré sur le bilan des actions locales. A commencer par les nombreuses participations de représentants du syndicat dans les commissions telles que sécurité-incendie, Pole Emploi ou lors de la mise en place de la TLPE. Les grands thèmes de l’actualité ont évidemment été énumérés, dont la baisse de la TVA. « Ceux qui n’adhèrent pas un syndicat pourraient tout de même être reconnaissants envers ceux qui ont obtenu la TVA à 5,5 %. Personne ne l’a souligné. Or, ce sont les syndicats qui ont pris les coups des média et du gouvernement. M. Novelli a accusé un peu vite sur la baisse des prix : le gouvernement aurait dû être le premier à informer les restaurateurs ! »