Industrie Hôtelière

Engagement pour la récupération des huiles

Récupérer les huiles est un réflexe civique et de plus en plus de professionnels s’engagent dans ce sens. «Nous avons passé un accord avec la société Ecogras», indique par exemple Joël Oudin Président de l’Umih 51. «Cette société met à la disposition des restaurateurs des bidons de 30 et 50 litres, contre le versement d’une caution de 20 euros par bidon.» Sur simple appel téléphonique, la société procède ensuite à l’enlèvement des bidons. Coût de l’opération : 24 euros par enlèvement. «Dans un restaurant de 100 à 110 couverts, il faut un passage tous les deux mois, ce qui ne représente qu’un investissement modique.» Récupérer ses huiles usagées n’est pas seulement un geste civique. C’est aussi une occasion de respecter la loi. En effet, la mairie de Reims a commencé à procéder à des contrôles en la matière et elle demande non seulement une copie du contrat, mais aussi les dernières factures d’enlèvement.

De son côté, le Morbihan vient aussi de mettre en place le ramassage des huiles usagées. «Il est important que les professionnels s’engagent dans cette démarche écologique», indique Jean-François Serazin Président de l’Umih 56. «Grâce au soutien d’un certain nombre de partenaires, nous avons créé des points de ramassage. Nous avons commencé à la mi-juillet et, le premier

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