Industrie Hôtelière

Entretien avec Philippe Quintana, Président de l’APIIH et de l’Umih 44/49

L’APIIH a été créée mais l’Umih 44/49 reste dans la confédération. Pourquoi ?

L’APIIH est une association qui a vocation à réunir d’autres syndicats départementaux de l’Umih qui partagent notre programme de défense des CHR indépendants. Elle peut parfaitement exister au sein de l’Umih. Nous n’avons aucun grief à l’égard de l’Umih, dont la présidente est encore, au 13 septembre, Christine Pujol. Tout ce que nous demandons, c’est de faire sortir le GNC : les chaînes n’ont rien à faire dans un syndicat d’indépendants.

Mais l’Umih nationale réaffirme assez souvent sont attachement à la présence du GNC pour qu’on sache que vous faites un voeu pieux. Qu’allez-vous faire si vous voyez que vous n’êtes pas exaucé ?

Je n’attends pas que l’Umih prie le GNC de partir du jour au lendemain. Mais je milite pour que le syndicat aboutisse à terme à cette solution. J’attends que l’Umih produise des engagements forts pour les CHR indépendants. Nous demandons que ses statuts soient remis à plat et que le GNC n’y ait plus de droit de vote (27 % des voix, c’est incroyable dans un syndicat de patrons indépendants !). Dans le fonctionnement aussi, il faut une structure moins lourde et plus tournée vers la productivité et moins vers le copinage. Nous n’en sommes pas à partir de l’Umih pour le moment mais si d’ici la fin de l’année, ses liens avec le GNC sont les mêmes, nous serons bien obligés de constater que nous

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