Réactions à chaud de Philippe Quintana, président de l’Association des professionnels indépendants de l’industrie hôtelière (Apiih) et vice-président du bureau exécutif du GNI, après le vote de la CPIH en faveur du rapprochement avec l’Umih. L’Apiih a noué un partenariat avec la CPIH, une des organisations fondatrices du Groupement national des indépendants, pour rejoindre le GNI.Avez-vous été surpris par ce basculement ?
Oui et non. Oui, par le score obtenu par la « motion Guy ». Oui, par des votes de présidents départementaux ou de membres du CA qui ont voté sans consulter leur base et qui auront à l’évidence des comptes à lui rendre. Non, car je connaissais les intentions du président de la CPIH qui regrettait d’avoir laissé son siège à l’Umih (sic !). Pour mémoire Monsieur Guy a fin 2010 flirté avec le directoire de cette OP. Non, car il m’avait demandé ce que je ferais si la CPIH allait à l’OP précitée. Ma réponse fut très claire : l’Apiih n’est pas sortie de l’Umih pour y entrer à nouveau !
En Loire-Atlantique, comme dans beaucoup d’autres départements, les adhérents ne veulent pas entendre parler l’Umih qui représente les intérêts des chaînes hôtelières et, aujourd’hui depuis l’intégration du Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC), les chaînes de restauration. Cette OPA de l’Umih est remarquable et la stratégie utilisée par le président de la CPIH pour faire basculer son organisation, digne de tous les