Un sursaut de compétitivité de 0,1 %, 2 000 chômeurs en moins pendant un mois, pas d’attentat le mois dernier et en plus, il a fait beau 2 jours lors du week-end de l’Ascension ! Voilà de quoi redonner du baume au cœur aux Français qui commençaient à désespérer de voir leur situation s’améliorer. « Ça va mieux » nous dit-on. Nous pourrions être tentés de le croire, si le reste de l’actualité ce jour-là ne relatait pas la réalité des faits : manifestations aux allures de guérilla, Nuits debout, demain arrêt des trains, des métros. Le passage en force d’une loi qui, au final, ne satisfait personne a embrasé une situation que tout le monde déplorait déjà. Les organisateurs de manifestations les plus radicaux cherchent à bloquer l’économie. Et, force est de constater qu’ils y parviennent…surtout la « petite économie », celle qui a besoin de gasoil pour approvisionner son commerce ou livrer ses clients. Amazon et Google devraient s’en tirer.Une ville résiste encore et toujours aux conséquences de la pénurie : Nantes. Hier l’aéroport, aujourd’hui la loi Travail, demain la semaine des quatre jeudis, les villes de l’Ouest tentent péniblement d’effacer les stigmates des