Changement de comportement de la clientèle, réglementation de plus en plus stricte, offres étrangères toujours plus attractives, chambres d’hôtes, résidences de tourisme, Roland Héguy constate que les hôteliers français sont confrontés à de nombreux facteurs de concurrence plus ou moins nouveaux. Ce n’est pas pour autant qu’il baisse les bras ou envisage un avenir sombre. Au contraire, le président de la FNHF reste optimiste et considère ces éléments comme des stimulateurs, des raisons de faire encore et toujours mieux. «L’audit sur l’hôtellerie publié par Coach Omnium est dur mais vrai. Ce qui l’est moins, c’est le désintérêt des syndicats pour la qualité. C’est un cri d’alarme que j’ai lancé il y a quatre ans à Orléans quand j’ai pris ma fonction de président de l’hôtellerie française. Nous avons anticipé Qualité Tourisme avec HotelCert et de plus en plus d’hôteliers indépendants sont demandeurs. Ils ont compris que la qualité est un passage obligé. Face à la concurrence, nous, les hôteliers indépendants, devons être encore meilleurs», souligne Roland Héguy. Le président de la FNHF souligne également l’importance de l’enjeu des transmissions d’entreprise, notamment dans le secteur rural. «C’est une question qui touche le patrimoine», explique Roland Héguy qui a pris l’initiative d’écrire à tous les maires des communes rurales du Pays Basque pour les sensibiliser à ce problème.