«Nous avons découvert une filière de travailleurs clandestins dans un restaurant de la Rochelle», indique Antoine Majou Président de l’UMIH Charente Maritime. «L’UMIH s’est portée partie civile et nous avions demandé que la personne incriminée se voit infligée une interdiction de travailler pendant 5 ans. Mais elle n’a été condamnée qu’à 10 000 euros d’amende et l’UMIH a obtenu 1 euro symbolique et 500 euros pour frais d’avocat.» Il faut dire aussi que le patron a présenté la copie des faux papiers de ses employés et qu’il a déclaré qu’il ne savait pas qu’ils étaient faux. «Nous nous posons beaucoup de questions. Pourquoi l’URSSAF et les services vétérinaires (on a retrouvé des marchandises avariées) ne se sont-ils pas portés partie civile ? L’administration compte t-elle vérifier l’ensemble des restaurants asiatiques de la zone, comme nous le souhaitons ? Existe t-il une filière chinoise ?» Une vraie question. Autre dossier en cours : la réalisation d’une étude sur l’emploi CHR en Charente-Maritime. «C’est une étude qui a été lancée par la Préfecture et nous sommes en train de travailler sur le sujet.»