«Le para-commercialisme se développe de plus en plus et les politiques ne font rien», lance avec colère Franck Gomez, Président de l’UMIH Vaucluse. «Tout le monde fait de la restauration, mais personne ne les contrôle. Par contre, nos entreprises font l’objet de contrôles permanents. C’est la solution de facilité ! De même, il n’y a qu’un dixième des chambres d’hôtes qui sont déclarées.» Autre sujet qui vient sur le devant de la scène : le manque d’information des comptables généralistes. «Ils font souvent des erreurs sur les contrats, les fiches de salaire, les avantages en nature ou les avantages Sarkozy. Certains ne demandent même pas les aides ou alors ils se font payer pour le faire, alors que c’est leur travail.» Autre sujet récurrent dans le département : la difficulté de trouver du personnel qualifié et honnête. «Il s’en suit une multiplication de problèmes de prud’hommes. Tous les jours, nous avons de nouveaux dossiers sociaux à traiter.» Face à cette situation, le bouillant Président de l’UMIH 84 compte bien ne pas en rester là. «En septembre, je vais dénoncer haut et fort la poussée du para-commercialisme et si la Préfecture ne fait rien, nous irons devant la presse.»