Industrie Hôtelière

Faire face à l’épidémie

L’Ile de la Réunion subit les effets de l’épidémie de chikungunya. «Le mois de janvier a été à peu près normal. En février, nous avons eu une baisse, mais le pire est devant nous, car les touristes risquent de ne plus réserver», indique Philippe Dokhi-Thonon Président de l’UMIH Réunion. «Sur l’île, l’hôtellerie balnéaire est dépendante à hauteur de 70 % de la clientèle extérieure et l’hôtellerie de montagne à hauteur de 50 %. De leur côté, les restaurants sont moins dépendants des touristes, mais ils doivent faire face à une baisse de la clientèle locale, car les gens sortent moins.» Une situation difficile et cela d’autant plus que l’épidémie est toujours en phase ascendante, où moment ou nous mettons sous presse. «Je travaille avec les institutionnels, de façon à communiquer de façon positive. Le CTR s’est alloué les services d’un cabinet de communication spécialisé dans les situations de crise. Nous informons les tours opérateurs et nous essayons d’être rassurants.» Des mesures sont également étudiées pour aider les professionnels. «Une commission interministérielle (santé, outremer, tourisme) s’est réunie à ce sujet. Diverses mesures sont envisagées, par exemple, le gel des cotisations fiscales et sociales. Une initiative qui devrait permettre d’améliorer la trésorerie des hôtels. Je travaille aussi sur d’autres pistes. J’essaie, par exemple, de voir si en cas de prêt les intérêts et la garantie pourraient être pris en charge par la région. Comme il n’est pas possible d’avoir recours au chômage

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