«Le Touquet regroupe 100 professionnels CHR. Ils emploient 1000 personnes et c’est le secteur qui fait vivre la ville», indique Yves Tillieux Président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Terre et Mer d’Opale.
Historiquement, la ville s’est développée à partir du début du XXe, grâce à l’arrivée d’Anglais qui venaient jouer là. Il y avait, à cette époque, des hôtels de luxe, comme le Westminster, l’Hermitage qui a été transformé en appartements, le Royal Picardy qui a été démoli et remplacé par une école hôtelière.
Aujourd’hui, la capacité hôtelière tourne autour de 1 200 lits. «L’été, nous pourrions accueillir plus de touristes, mais pour rentabiliser ces chambres durant l’hiver, il nous faudrait un centre des congrès plus important. Actuellement, la plus grande salle plénière du Palais de l’Europe ne dispose pas de plus de 450 places.» En attendant, des rumeurs font état de nouveaux projets hôteliers sur les segments 3 et 4 étoiles.
«En ce qui concerne la restauration, nous avons aussi ce qu’il nous faut, car il faut vivre durant toute l’année et l’hiver est de plus en plus difficile dans la région. En effet, le voyage s’est démocratisé et certaines destinations, comme l’Afrique du nord affichent des prix imbattables.»
L’année dernière, les professionnels de la zone ont enregistré une baisse de leur activité de – 5 à –