«La spécificité de l’hôtellerie familiale a été comprise au sein de l’UMIH mais pas dans les ministères. Il faut que les dirigeants prennent conscience que c’est la complémentarité des différentes hôtelleries – chaînes, indépendants, petits et gros – qui fait sa richesse», plaide Christian Roche.
Le Président de la Fédération Hôtelière Familiale Nationale estime que le grand enjeu, c’est le développement de la qualité, notamment grâce à HotelCert. «Nous avons encore beaucoup de travail à effectuer au sein même de l’UMIH. Il faut mettre en oeuvre les moyens susceptibles de faire comprendre aux exploitants d’hôtels familiaux qu’il est important pour eux d’entrer dans cette démarche de qualité nationale. Le client est bien entendu au coeur des préoccupations de l’hôtelier, particulièrement dans l’hôtellerie familiale, mais l’approche qualité de ces petits exploitants n’est pas toujours la bonne. Ils ont du mal à s’engager dans une démarche qualité parce qu’ils pensent que c’est compliqué : il y a un référentiel, cela implique d’engager des frais, etc. Objectivement, je pense qu’HotelCert est une bonne démarche pour les petits hôteliers qui ont peu de moyens. Avec 1000 à 2000 #euro;, selon le type et la capacité d’accueil de l’établissement, ils peuvent obtenir une certification et rehausser leur image. Il faut que cette certification nationale se développe. On constate que le succès d’HotelCert dépend de l’opinion des présidents