Industrie Hôtelière

FNCBD Bernard Quartier : « Les cafetiers n’en peuvent plus »

Face à la réglementation qui pénalise lourdement la filière, la FNCBD s’active. Une condition pour réussir : de la détermination et un esprit d’équipe fort.

«La coupe est pleine !». Ces quelques mots suffisent à décrire l’état d’esprit dans lequel s’est déroulée l’assemblée générale des cafetiers français. Ecrasés par les contraintes réglementaires mises en place par les pouvoirs publics – projet de loi de Roselyne Bachelot interdisant la vente d’alcool du deuxième groupe aux jeunes entre 16 et 18 ans ; distorsion des horaires de fonctionnement des entreprises d’un département à un autre ; obligation de mise en place d’éthylotests sans cadre juridique défini et sans contre-partie financière ; absence de lutte efficace du gouvernement contre le para-commercialisme ; remise en cause des droits accordés par la détention d’une licence et la détention du permis d’exploitation ; coût excessif de la redevance télévision actuellement surtaxée pour les exploitants titulaires d’une licence II, III, ou IV – le mécontentement des participants était palpable. Dans ce contexte, loin de rester les deux pieds dans le même sabot, Bernard Quartier, président de la FNCBD, a été décidé de relancer le plan d’urgence de la FNCBD. Après de longues discussions, 3 axes d’action se dessinent : être beaucoup plus véhément demain dans les négociations avec le gouvernement, engager des actions juridiques tant au niveau national que départemental voire européen et renforcer l’implication dans la mise en place de la filière.

Rencontre avec Roselyne Bachelot

Parallèlement, la FNCBD

Quitter la version mobile