En 42 années passées à l’Umih (anciennement FNIH), Françoise Biron est devenue la mémoire vivante du syndicat. Elle a connu de très beaux moments et des périodes plus houleuses. Malgré un départ difficile, elle garde le meilleur en souvenir…
Quel a été votre parcours depuis le 1er septembre 1969, date de votre arrivée au syndicat ?
En 42 ans de carrière, je peux me réjouir d’avoir eu un parcours riche de rencontres et d’expériences dans un milieu qu’au départ je connaissais à peine. Mon père était garçon de café, et ma mère travaillait chez EDF. Ils m’ont appris le sens de l’effort et du service. J’ai commencé en bas de l’échelle, en triant le courrier. J’ai eu de la chance car en octobre de la même année, alors que je n’avais que 18 ans et demi, il m’a été donné l’opportunité d’assister à mon premier C.A. et dans la foulée de faire mon 1er compte-rendu de réunion. Depuis ce jour où je suis « entrée dans l’arène », je me suis prise au jeu.
Aux côtés du secrétaire général François Van Der Elst, qui était à la fois SG, conseiller juridique et même rédacteur en chef de votre journal, l’Industrie Hôtelière, j’ai tout appris, même le journalisme. J’ai continué avec Monique Bescond, directrice de la communication et secrétaire de la branche restauration. C’est en 93, avec Jacques Thé que je suis devenue