La mise en place du GNI s’est déroulée dans un délai restreint. Est-ce que cela s’est opéré facilement ?
Nous y avons travaillé depuis un certain temps. Nous avons déjà réalisé un véritable état des lieux et fédéré l’ensemble de nos territoires pour obtenir ce GNI. Cela n’a pas été conduit dans la précipitation. Il y a deux-trois ans nous avions déjà envisagé de créer une fédération. Tout s’est accéléré par l’obligation de la loi sur la représentativité des organisations professionnelles.
Quelles vont être les priorités du GNI ?
Les gouvernements successifs sont complètement décalés par rapport au monde de l’entreprise. On se rend compte que le mille-feuille administratif ne fait que s’épaissir. Face aux pouvoirs publics, nous voulons peser plus lourd et faire comprendre que toutes ces contraintes que nous devons supporter conduisent à tuer l’entreprise et l’esprit d’entreprendre. En tant que co-président du GNI, je veux que notre organisation soit en amont du pouvoir politique. Nous voulons être écoutés, être force de proposition et faire comprendre aux pouvoirs publics les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises en France. Nous ne trouvons pas de personnel alors que la France compte de nombreux chômeurs. Pourquoi n’arrive-t-on pas à faire monter cette mayonnaise ?
Et faire progresser le nombre d’adhérents ?
Le GNI a pour but avant tout de redonner espoir à de nombreuses personnes qui ne croient plus en rien, d’offrir de vrais services et de donner envie d’adhérer