Face à des difficultés économiques, l’hôtel La Coupole à Lourdes a ouvert une procédure de sauvegarde fin 2013. Un an de sauvegarde a permis à la société de rééchelonner le paiement de ses créances, de repartir sur de nouvelles bases pour échapper à la banqueroute. Retour sur ce parcours avec Jean-François Martineau, le gérant de l’établissement.C’est suite à la recommandation d’un conseiller de la Chambre de commerce de Tarbes et des Hautes-Pyrénées que Jean-François Martineau a ouvert une procédure de sauvegarde. Accompagné de son expert-comptable, il dépose sa requête devant le TGI pour témoigner de sa motivation à sauver son entreprise. « Je me suis engagé dans une sauvegarde car je voulais sauver mon entreprise coûte que coûte. Bon nombre d’entreprises auraient pu être sauvées si elles avaient eu connaissance de cette possibilité. Cette procédure apporte une véritable bouffée d’oxygène, permet de maintenir l’emploi et d’apurer son passif en renégociant toutes ses créances sur 2 à 10 ans. Elle est pourtant assez peu mise en œuvre sur mon secteur. » Néanmoins, cette procédure peut être mal vécue. « Il ne faut pas considérer cette procédure comme un échec et ne pas perdre de vue que la sauvegarde va permettre de donner le répit nécessaire au sauvetage de son entreprise. Il est important d’être bien entouré car cela est difficile à vivre pour un entrepreneur d’être placé sous tutelle, de ne plus avoir la mainmise sur son entreprise…. Il faut donc
« J’ai sauvé mon entreprise grâce à la procédure de sauvegarde »
