La question de la formation professionnelle s’invite dans le débat politique depuis plusieurs semaines : nos jeunes, qu’en faire alors que, dans certaines régions, des taux record de chômage les frappent désespérément ? Si les écoles ne peuvent remplir le rôle de formateur et permettre à ces jeunes d’avoir le niveau nécessaire de compétences pour accéder à l’emploi, alors la charge en reviendra aux entreprises, petites de préférence, car on sait bien que les grandes ne jouent pas forcément le jeu. Vous me direz que nos professions sont celles qui sont réellement en demande de jeunes à former et que, parfois, malgré nos demandes et nos recherches, nous demeurons en manque de candidatures sur les postes à pourvoir. A croire que les métiers de l’hôtellerie et de la restauration excluent toute possibilité de carrière…
Nous avons certainement notre part de responsabilité et failli à une communication optimiste de la passion qui anime nombre d’entre nous qui avons choisi nos métiers. Nous avons aussi renoncé à une présence plus accrue dans les centres de formation pour exprimer nos besoins alors que nos métiers connaissent de profondes évolutions et que les consommateurs changent leurs habitudes.
Et pourquoi ne pas mettre les pieds dans le plat et juger la contrainte des démarches administratives comme elles méritent de l’être : une paperasserie chronophage. En effet, à chaque embauche, combien d’échanges de courriers sont-ils nécessaires ? Lorsque vous observez une défaillance d’un