Industrie Hôtelière

l Assemblée générale de l’Umih 56

«On y croit toujours». Telle était la conclusion du discours de Jean-François Serazin, Président de l’UMIH 56 au terme d’un propos pourtant largement consacré à dénoncer « les chambres d’hôtes sauvages ». Devant une bonne centaine de professionnels, sur les 1098 adhérents que compte le département, réunis au Best Western Les Rives du Ter à Larmor-Plage le 6 mars dernier, Jean-François Serazin s’appuyait sur deux chiffres : «entre 2000 et 2005, le nombre de lits en hôtels a enregistré une baisse de 12,57 %. Dans le même temps, celui des couchages en gîtes ruraux, chambres d’hôtes, meublés et gîtes d’étapes croissait de 19,47%.»

«Il est temps d’arrêter l’hypocrisie» et de réclamer que ces hébergements «soient déclarés comme les autres, que leurs exploitants contribuent au paiement de l’impôt et des charges sociales et qu’ils soient soumis aux mêmes obligations que les hôteliers». Prônant leur inscription au registre du commerce «dès la première chambre», il clôturait ce chapitre par une dernière salve sur les pouvoirs publics promoteurs «de ces activités au noir avec de l’argent public et avec en plus la bénédiction du Ministère du Tourisme».

Dénonçant «une mise en scène qui discrédite l’image de nos métiers», Jean-François Serazin annonçait qu’après les dernières opérations

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