L’assemblée générale de l’UMIH 84, lundi 9 janvier, a été l’occasion de rappeler en coeur à une centaine d’adhérents que la bataille pour obtenir la baisse de la TVA à 5,5 % pour la restauration n’est pas vaine.
Franck Gomez, Président de l’UMIH 84, André Daguin, Président confédéral de l’UMIH, et Thierry Mariani, député du Haut Vaucluse, Président du groupe d’études sur les métiers de l’Hôtellerie, de la Restauration et des Loisirs à l’Assemblée Nationale, espèrent encore «un miracle».
Pour André Daguin, la TVA à 5,5 % est une urgence : «Chaque année, la restauration accuse 3 000 dépôts de bilan. Nous voulons augmenter les salaires, lutter contre le para-commercialisme, et le seul moyen, c’est la réduction de la TVA. Elle permettrait de travailler autant, en gagnant plus.En 18 mois, nous pourrions créer 40 000 nouveaux emplois. Nous ne demandons pas une faveur, mais une équité avec les autres formes de restauration.» Tout comme Franck Gomez, il ne manque pas de rappeler les promesses des politiques : «Pour les présidentielles, presque tous les candidats avaient inscrit la baisse de la TVA pour la restauration dans leur programme. À Strasbourg, l’ensemble de la communauté européenne y a été favorable. Seule l’Allemagne a peur que ses restaurateurs, nettement plus nombreux qu’en France (1,3 million contre 650 000), ne demandent