En effet, lorsque la consommation est faible, comme c’est le cas lorsqu’une économie est en crise, la pression sur les prix est très forte. Si elles veulent vendre leurs produits, les entreprises n’auront pas d’autre choix que de maintenir leurs prix inchangés, au détriment de leurs marges. Une pression sur les marges qui influencera directement la politique salariale et d’investissement des entreprises.
« C’est un vrai choc pour certains secteurs, comme la restauration et le bâtiment. Entre un taux à 7 % et un taux à 10 %, l’écart est énorme. Au regard de la faiblesse de la demande et des difficultés conjoncturelles d’un certain nombre d’entreprises, on peut imaginer que certains chefs d’entreprises optent pour un taux à 0 % ! », avance Nicolas Bouzou.
En clair, une augmentation du travail au noir.
Le mystère de la TVA ?
La TVA est rentrée beaucoup moins que ce qui était prévu, même en fin d’année. Entre la prévision de dernière loi de finances de 2012, entrée en vigueur le 29 décembre, et le résultat constaté, il y a un écart sensible, de 3,5 milliards d’euros. Un écart largement inexpliqué. Pour moitié, il tient à la croissance zéro – non attendue fin 2012 -, à des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers des produits à faible taux de TVA…. Mais pour l’autre moitié, c’est le mystère. Les magistrats vont jusqu’à émettre « l’hypothèse d’une fraude importante non