La faible croissance de l’économie mondiale, la hausse de l’euro, la guerre en Irak, le naufrage du Prestige, les grèves et les re-grèves de mai et juin, l’épidémie de pneumopathie atypique, l’annulation des festivals, les incendies de forêts,
les boulettes et les tempêtes, rien n’a été épargné au tourisme cette année. On ne peut pas faire pire ! Les résultats enregistrent entre -20 et -25 % dans notre
secteur. Nos porte-drapeaux,
nos étendards du métier ont beaucoup souffert de l’absence de touristes qui sont leurs consommateurs principaux :
les Japonais, les Américains.
La fréquentation britannique stagne tandis que celle des touristes venant du Benelux et de la Scandinavie est en hausse, sans pour autant permettre d’inverser la tendance.
Les Japonais sont ceux qui consomment le plus par personne. Ainsi le luxe, à Paris, subit une perte d’activité qui se situe entre moins 20 % et moins 30 % et jusqu’à moins 50 à 60 % sur la clientèle américaine.
Cela signifie la disparition d’une grande part de marché. L’an dernier, les touristes américains avaient dépensé un peu plus de 5 milliards d’euros, soit 15,2 % des recettes totales et la plus grande part étrangère.
La consommation touristique des Français est en train de se diluer
sur l’année. On ne part plus en «grandes vacances» mais en longs week-ends, en petits séjours toute l’année. Les comportements ont été modifiés par la réduction du temps de travail qui «annualise»