Industrie Hôtelière

L’arrêt maladie du salarié

Quelles sont les obligations du salarié et de l’employeur ?

Au début de l’arrêt de travail, le salarié doit envoyer à la caisse primaire d’assurance maladie, dans les deux jours, une lettre d’avis d’interruption de travail signée par le médecin traitant. Attention, un retard risque de se traduire par la réduction du nombre de journées indemnisées. Parallèlement, il est tenu d’aviser son employeur de l’interruption de son travail au moyen d’un certificat médical.

Pendant l’arrêt de travail, le salarié doit prévenir son employeur des prolongations éventuelles ordonnées par son médecin traitant. L’employeur est, quant à lui, redevable d’une indemnisation complémentaire à celle versée par la sécurité sociale envers le salarié remplissant la condition d’ancienneté suffisante. En contrepartie, le salarié doit se soumettre à une éventuelle contre-visite médicale patronale. Enfin, à la fin de l’arrêt de travail, le salarié doit bien entendu revenir à la date prévue par son arrêt de travail. Bon à savoir : l’employeur est en droit de s’opposer à une reprise prématurée du travail en l’absence de toute pièce médicale justifiant de la guérison du salarié.

Peut-on assimiler la non-justification de l’arrêt maladie comme une démission ou un abandon de poste ?

En aucun cas, le défaut de justification n’est assimilable à une démission ou un abandon de poste mettant la rupture du contrat de travail à la charge du salarié. En revanche, ce défaut de justification peut être considéré comme une cause réelle et sérieuse

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