Le « fait maison » est l’aboutissement d’une demande de Sylvia Pinel qui a mis en place un comité de filière pour la restauration. Son objectif : répondre à une urgente demande de transparence des clients.Près d’un client sur deux ne fait pas confiance aux restaurateurs en terme de transparence (45 %), 38 % des clients ne font pas confiance aux restaurateurs en terme de qualité, 82 % des Français considèrent que l’utilisation par les restaurants de produits « industriels » est incompatible avec ce qu’ils attendent d’un restaurant, 96 % considèrent que la création d’un statut garantissant que les plats sont cuisinés sur place serait une bonne chose.
La proposition de l’Umih : Artisan-restaurateur
Créer un titre « artisan-restaurateur » réservé aux professionnels qui servent des plats cuisinés à base de produits bruts.
Confier la délivrance du titre à la chambre des métiers et de l’artisanat.
La proposition du Synhorcat : l’appellation restaurant
« Ne peuvent utiliser l’appellation « restaurant » que les établissements qui servent à leur clientèle, dans des conditionnements non jetables, des plats cuisinés sur place à base de produits bruts ».
La solution retenue par le ministère : le « fait maison »
Le ministère a souhaité renforcer la lisibilité de l’offre de restauration pour le consommateur en permettant aux restaurateurs d’utiliser la mention « fait maison ».
Le texte voté en première lecture par l’Assemblée Nationale :
- Les personnes ou entreprises qui transforment ou distribuent des produits alimentaires dans le cadre d’une activité de restauration