Philippe Quintana, Président de l’Apiih
Si l’Apiih est appréciée par les indépendants, c’est parce que nous ne sommes pas des pros du syndicalisme, mais des pros de nos entreprises.
Nous avons inversé la logique de l’Umih en s’alimentant des problèmes concrets de la base, pour y puiser les bonnes idées.
Actuellement, nous sommes en prospection pour nous faire connaître dans d’autres régions. Nous pouvons devenir l’un des trois grands syndicats nationaux : le but n’étant pas de faire du chiffre, mais d’être suffisamment nombreux pour servir de contre-pouvoir.
En avril 2012, nous ferons le point sur nos adhérents et nous demanderons sans doute une représentativité nationale. Notre démarche de rapprochement avec le Synhorcat et la Faghit va dans ce sens et a déjà permis d’avancer sur les problématiques de l’emploi saisonnier, des portails de réservations sur internet, et bien d’autres dossiers. Notre avancée dans les régions se fera en harmonie avec ces partenaires.
Tous les syndicats, quels que soient les secteurs d’activités perdent des adhérents. Il y a une véritable hémorragie, car les gens ne se sentent plus représentés.
Nous avons montré que les idées locales, nées sur le terrain, sont souvent les meilleures. Malheureusement ces idées sont trop souvent happées pas des « instances nationales » qui rapidement ne se préoccupent plus de la base…