LES «PRIMES A L’EMPLOI»
ONT PERMIS UNE AVANCEE SOCIALE CONSIDERABLE
Les «primes à l’emploi»
du gouvernement RAFFARIN
de 2004 ont permis d’augmenter les salariés
du secteur en particulier ceux
au SMIC dans une proportion supérieure à celle du droit commun.
Le secteur qui a le plus augmenté les salaires en 2004 est celui de l’hôtellerie, restauration selon l’étude menée par la DARES, (Direction de l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques), dépendant du ministère de l’Emploi. Elle démontre que ce secteur a connu la plus forte augmentation en 2004 :
«C’est en effet dans cette branche que le salaire de base mensuel aurait le plus augmenté… L’indice de salaires de la branche a progresse de 3,3% sur l’ensemble de l’année, alors que la hausse pour l’ensemble des secteurs d’activités a atteint 2,6%.»
En contrepartie de cette prime, la profession a supprimé en 2004 le Smic hôtelier.
Cette suppression a aboutit à une augmentation de plus 11% de l’ensemble des salariés au Smic. Le Smic mensuel dans le secteur est de 275 euros supérieur au Smic de droit commun.
L’HOTELLERIE/RESTAURATION EST LE 3EME SECTEUR QUI
A CREE LE PLUS D’EMPLOIS
AU 2EME SEMESTRE 2004 : PLUS 10%/1ER SEMESTRE SELON L’OBSERVATOIRE
DE L’ANPE
Le 1er semestre 2005,
les premières estimations
sont optimistes : plus de 15 % d’augmentation selon
les déclarations préalables d’embauche.
Le secteur va créer plus
de 40 000 emplois en 2 ans.
Ce