Xavier Grimon avait fait le choix de ne pas aborder les questions relatives à l’Umih nationale. Comme beaucoup d’autres présidents de départements, il attend que la situation se clarifie à Paris. Mais ici comme ailleurs, de rebondissement en rebondissement, la lassitude se fait sentir. D’ailleurs, il y a suffisamment à faire localement pour ne pas avoir à trop se préoccuper de ce qui se passe dans la capitale. Les sessions du permis d’exploitation montrent une rotation parfois très rapide des dirigeants d’un même établissement, témoignant des difficultés des professionnels.
La préfecture interpellée
De nombreux représentants d’instances locales étaient invités à s’exprimer sur des dossiers d’actualité devant la soixantaine d’adhérents présents à cette AG. Le secrétaire général de la préfecture a présenté la fusion de différents services départementaux dans la DIRRECTE, à commencer par la Direction départementale du travail, désormais intégrée dans une unité basée à Metz et Nancy. Le haut-fonctionnaire a dû s’expliquer sur l’application du nouveau décret sur les horaires de fermeture des discothèques. Un adhérent, propriétaire d’une discothèque s’est en effet plaint du maintien de l’arrêté préfectoral fixant encore à 5 heures la fermeture des établissements. Pour pouvoir fermer à 7h, le professionnel doit prévenir la gendarmerie et apposer l’affichage interdisant de servir des boissons alcoolisées après 5h 30. La FIH 88 a demandé une confirmation écrite à ce sujet. Mais le problème reste limité dans les Vosges où beaucoup de discothèques ferment à 5h.
Le dynamisme de Vosges