Industrie Hôtelière

Les camemberts du Cantal

Le Président de l’Umih du Cantal, Thierry Perbet, et le partenaire CCI ont fait réaliser cette enquête en décembre 2009 auprès de professionnels, membres et non membres de l’Umih. Sur la baisse des prix, tout d’abord. Après avoir souligné que 71 % des professionnels n’avaient pas augmenté leurs tarifs en 2008 (et même 78 % en 2009), 44,1 % d’entre eux ont baissé des prix suite à la réforme de la TVA.

27 % de non assujettis à la TVA !

Parallèlement, 40 % n’ont pas appliqué de baisse. Les causes de ce score méritent qu’on s’y arrête. « Parmi ceux qui n’ont pas baissé leurs prix, plus des deux tiers sont des entreprises non assujetties à la TVA. Ce qui donne une idée de leur taille », commente Thierry Perbet. Le panel de l’enquête comporte donc au moins un tiers d’entreprises non assujetties à la TVA, soit dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 80 000 euros. Ce qui représente environ 27 % de l’échantillon ! A ceux-là, on ne peut évidemment reprocher de n’avoir pas baissé les prix ! Faute d’avoir pu le faire, ils font même partie des perdants incontestables de la TVA à 5,5 %. Quant aux assujettis qui n’ont pas baissé leurs tarifs, ils mettent en avant leurs difficultés et leurs prix inchangés depuis au moins 3 ans. « Nous sommes un département avec des tarifs déjà très bas. Dans tout le Cantal, on trouve

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