Industrie Hôtelière

Les dessous du putsch

Dès l’élection de Christine Pujol en octobre 2008, j’ai personnellement surpris dans un couloir de l’Automobile Club, dont je suis membre, Roland Héguy en grande conversation avec Jacques Belin, celui-ci expliquant qu’il n’avait pu convaincre le groupe Accor de l’autoriser à voter pour Geneviève Roy, candidate de Daguin dont le directeur de campagne avait été Laurent Duc.

Ceux-ci ont donc commencé à manoeuvrer pour rassembler les mécontents de Christine Pujol. Dany Deleval qui dès avant l’élection avait tenté de se faire nommer en numéro 1 du ticket confédéral, Philippe Villalon qui pensait manoeuvrer les « 2 femmes », ainsi que les déçus de l’élection Sérazin, Roy, Attard …

De critiques en critiques, plus ou moins justifiées, les putschistes ont, pendant plusieurs mois, déstabilisé et décrédibilisé la présidente auprès des différents présidents de départements. Tout cela avec, pour les finances, l’aide active de Pujol trésorier et surtout Bedu président d’UMIH Formation. Celui-ci, grâce à la manne de la formation, se créait petit à petit des affidés, en agréant les formateurs parmi ses amis et en leur fournissant des honoraires de formateur. Il est vrai que 17 000 stagiaires à 700 € HT représentent un budget de 11 900 000 € rien que pour l’année 2009. Cela représente une masse de manoeuvre financière considérable.

J’ai personnellement été « convoqué » à UMIH Formation début octobre 2009. Là, Héguy, Pujol (trésorier), Deleval et Villalon considérant que la présidente avait mon écoute m’ont demandé de la pousser à la démission. Le

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