Sans catastrophes climatiques, les Hautes-Pyrénées s’en sortiraient plutôt bien : « Notre département, très étendu, regroupe quatre grands secteurs d’activité : la montagne d’hiver et d’été, la saison thermale, les pélerinages de Lourdes et l’attrait touristique des autres villes. » Mais malheureusement les crues d’octobre 2012 et de juin 2013 ont provoqué une fuite de la clientèle et perte moyenne de 30 % sur les chiffres d’affaires. Une solution pour l’avenir se profilerait peut-être au niveau des assurances : « Il faudrait inclure la variable climatique dans les assurances, comme c’est le cas pour des séjours en montagne, permettant le remboursement sur séjour si la neige n’est pas au rendez-vous… ».
De plus, à Lourdes d’autres difficultés minent le secteur : les mises aux normes et la concurrence : « Les mises au normes accessibilité ont un coût qui ne peut être amorti par nos marges. Les hôtels, qui sont 186 à Lourdes pour 33 000 lits subissent une forte concurrence de la part des appart’hotels et chambres d’hôtes. Ces dernières ne sont pas soumises aux mêmes normes, ni aux mêmes obligations professionnelles, et ne connaissent donc pas nos problèmes d’investissements. »
À la pression des normes et aux aléas climatiques, s’ajoutent la pression et les aléas de la fiscalité : « Il faudrait que nous puissions avoir enfin une vision à long terme ! Que le gouvernement arrête de changer les règles tous les jours en matière fiscale, sociale, normative… Encore une fois, pour l’augmentation de