Au côtés de la CCI, l’Umih des Landes est intervenue auprès des professionnels sinistrés par la tempête de janvier. Dans les jours qui ont suivi, tous les CHR ont reçu un questionnaire les invitant à présenter l’étendue des sinistres dont ils ont pu être frappés, une estimation du montant des dégâts ainsi que du nombre de jours de chômage technique qu’ils entraînent. Des contacts individuels ont été pris avec les entreprises sinistrées, tandis que le syndicat et la CCI sont intervenus auprès des cabinets d’expertise pour accélérer leur travail. « Les assurances demandaient de garder les denrées rendues inconsommables par l’arrêt des frigorifiques. Nous avons dû leur expliquer que quand on connaît la puanteur de ris de veau périmés, une telle exigence est tout simplement irréaliste », relate Christophe Broux, le Président de l’Umih 40. « Ces circonstances révèlent une carence des contrats d’assurance et nous allons lancer une réflexion afin que puissent être prévus et couverts de tels cas auprès des compagnies. » Le retour des questionnaires a permis de recenser 45 à 60 CHR particulièrement sinistrés. D’autres ont eu un surcroît de travail en hébergeant et nourrissant les très nombreux agents des services publics venus réparer les dégâts de la tempête. « Certains hôtels ont même rouvert alors qu’ils étaient en congés annuels. Ils ont dû aller chercher leur personnel en vacances qui s’est mobilisé de bonne grâce », remarque avec satisfaction Christophe Broux. Mais les bienfaits de
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