Industrie Hôtelière

L’Umih tire la sonnette d’alarme

Les difficultés économiques que rencontrent les entreprises du secteur risquent d’engendrer des conséquences économiques et sociales dramatiques : défaillances d’entreprises, destruction d’emplois, gel des embauches et des contrats d’apprentissage, désertification des zones rurales, baisse du pouvoir d’achat.Sur le premier semestre de 2013, l’ensemble des indicateurs sont dans le rouge avec un risque majeur d’aggravation de la crise sur la deuxième moitié de l’année et en 2014 :
Les taux de défaillance dans nos entreprises atteint des records : + 7 % sur les 9 premiers mois de 2013 par rapport à 2012. + 8 % pour la restauration. + 5,9 % pour les débits de boissons. 3e secteur le plus touché après l’agriculture et les services aux particuliers.
La restauration concentre une défaillance sur dix – tous secteurs confondus – dont les 2/3 se situent dans la restauration traditionnelle. Le chiffre d’affaires de nos entreprises ne cesse de diminuer : avec une baisse de 3,5 % de son chiffre d’affaires l’hôtellerie-restauration est le 3e secteur le plus touché en France derrière les travaux publics et la fabrication.
– 5 % de chiffre d’affaires au premier trimestre 2013 (versus T2 2012) [2], – 3,5 % de chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2013 (versus T2 2012)[3], une nouvelle baisse de – 3,8 % prévue en 2013[4], l’écart se creuse plus particulièrement pour le service à table (SAT) qui recule de 6,72 % au 1er semestre 2013 (versus S1 2012)[5] %
Le taux de

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