Industrie Hôtelière

Lutter contre la concurrence des clubs houses

«André Daguin m’a officiellement chargé d’étudier la situation des clubs houses dans ma zone», indique Yves Tillieux Président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Terre et Mer d’Opale. «Au Touquet, nous en avons quatre, celui du tennis, celui du centre équestre, celui de la base nord et celui de la base sud qui vient d’ouvrir. Je ne compte pas celui du Palais de l’Europe, parce que son activité s’inscrit naturellement dans le prolongement de l’organisation de congrès. Il faut comprendre que nous ne sommes pas contre les clubs houses, mais dans la mesure où ils respectent les lois. Or aujourd’hui, vous avez l’exemple du tennis qui organise des soirées payantes de 1500 personnes et qui ouvre jusqu’à 6 heures du matin. Tous les ans, la concurrence de ces clubs houses augmente et déborde. En début d’année, nous allons demander aux services nationaux compétents (hygiène, sécurité, police des débits de boissons, police des mineurs…) de vérifier leur activité.» Un combat difficile et qui dérange certains intérêts politiques locaux. «Les clubs houses appartiennent à la commune et ils sont gérés par un EPIC l’OTSC (Office de Tourisme Sport et Culture). Mais cela ne les exonère pas de respecter les lois relatives aux heures de fermeture, au tapage nocturne, aux mineurs… Si nous arrivons à faire quelque chose dans notre département, cela pourra être utile ensuite aux autres.»

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