Industrie Hôtelière

Lutter contre les fermetures administratives

«Le 11 février dernier, une discothèque de Courcel-les-Saumur a écopé d’une fermeture administrative de 2 mois», indique Jean-Louis Humbert Président des Cafetiers et Discothèques de la Côte d’Or. «Le Préfet a pris cette décision, parce que deux des clients de cette discothèque se sont tués sur la route en quittant l’établissement et que le conducteur était en état d’ébriété. C’est un drame, mais si le patron est vraiment coupable, pourquoi fermer son outil de travail ? Soit il est innocent et la fermeture administrative est une honte, soit il est coupable et il faudrait qu’il passe en correctionnelle… Maintenant que cette discothèque est fermée, les clients devront aller un peu plus loin, ce qui accroîtra les encore les risques. Rappelons que le professionnel qui a subi cette fermeture dispose d’une très longue expérience, qu’il avait signé la charte et qu’il mettait des éthylotests à la disposition de ses clients», ajoute Jean-Paul Durand Président

de l’UMIH 21.

«Depuis le mois de décembre, la Préfecture nous demande notre avis en cas de fermeture administrative. C’est déjà un premier pas. Mais c’est loin d’être suffisant. Nous avons bien sûr émis un avis défavorables à l’encontre de cette fermeture administrative et nous nous élevons officiellement contre cette mesure qui a pour conséquence de condamner et de pénaliser l’entreprise.»

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