Le travail manuel reste peu plébiscité notamment par les jeunes et leur famille dans leurs choix d’orientation, comme en témoigne le nombre d’apprentis qui peine à décoller – un peu plus de 400 000 à fin 2015 – malgré les multiples incitations financières des pouvoirs publics. Promouvoir le travail manuel, tel est l’objectif que s’est assigné le GNI Poitou-Charentes, fortement investi sur ces problématiques.Notre vocation de maîtres d’apprentissage, écoles ou lycées hôteliers est de donner les bases techniques et intellectuelles nécessaires à nos jeunes pour exercer notre métier et les rendre aptes à s’intégrer dans l’entreprise, afin de devenir peut-être un jour chefs d’entreprise.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Malgré une forte demande, l’image négative du travail manuel est toujours là. Cessons de dire « trop d’heures, trop pénible, trop mal payés ».
Dans tout métier, il faut du courage et de la volonté pour réussir. Pour de nombreux métiers dits plus intellectuels, les études sont longues et rarement payées. De ces efforts à exercer un travail manuel découlent :
– L’assurance d’avoir une vie construite à sa façon en créant son entreprise ou devenir son propre patron.
– Le choix entre la cuisine, le service ou l’hôtellerie ou encore de rentrer dans l’enseignement ou l’administration.
– La bonne formation qui peut être longue (BTS, Maîtrise, Management, Gestion…) car elle est en fonction de ce que le jeune souhaite atteindre.
– La possibilité de devenir un grand chef. Voyager en France, à l’étranger et enfin,