Industrie Hôtelière

Mettre en valeur les professionnels

«Depuis longtemps, nous développons l’idée que pour être restaurateur, il faut un minimum de formation», indique Francis Attrazic, Vice-Président de l’UMIH. «D’où l’idée du Permis de Restaurer. Nous avons fait un livre blanc à ce sujet avec le Comité Alimentation Santé et l’Adicare présidée par le Professeur Christian Cabrol. Nous allons poursuivre notre action de lobbying et une proposition de loi devrait être déposée à ce sujet, à l’automne, par Arlette Franco, député du Canet en Roussillon. Nous souhaitons que seuls les détenteurs d’un CQP puissent ouvrir un restaurant. Cette mesure permettrait de protéger et de valoriser la profession. Grâce à cette formation, il sera, par exemple, beaucoup plus facile, de trouver des financements, puisque cela rassurera les banquiers. C’est le même esprit qui nous guide pour Maître Restaurateur. Le titre est théoriquement déposé par les Maîtres Cuisiniers, mais il devrait être possible de le récupérer, à partir du moment où son utilisation s’inscrit dans le cadre d’une démarche publique. Nous avons commencé à travailler avec le Gouvernement et ce dernier souhaite que tout soit prêt pour le 15 septembre. Je crois qu’il faut créer quelque chose de simple, pour que cela plaise aux professionnels. Il y a potentiellement 12 000 professionnels qui pourraient prétendre au titre de Maître Restaurateur et le Gouvernement s’est donné pour objectif d’en convaincre rapidement 6 000 à 8 000. Un Maître Restaurateur fait de la

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