«Cette année, l’administration a accru ses contrôles de 30 % dans le département», indique André Gaveau, Président de l’IMIH Oise. «D’une certaine façon, c’est positif, puisque cela permet d’éliminer les brebis galeuses. Mais d’un autre côté, cela donne une image déplorable de la profession, parce que les medias s’en emparent.» Même évolution pour les contrôles de sécurité. «Dans certains cas, cela pose un problème, car certains professionnels ne se sont pas rendus compte, au moment du rachat, que leur établissement n’était pas aux normes.»
«Pour les petites entreprises, cela représente souvent des problèmes insurmontables et nous intervenons souvent pour les conseiller et les aider à obtenir des délais», ajoute Pierre Rozes le Président des hôteliers. «Dans le même esprit, les contrôles d’alcoolémie se sont accrus de plus de 20 % à la sortie des bars et des discothèques», ajoute André Gaveau. «Or depuis deux ans, les ventes d’alcool ont encore diminué.»